Histoire de la Poupardière

Un peu d’histoire

Les premières traces de la Poupardière remontent au début du 15e siècle vers 1405 avec une mention du nom de Poparderia. La Poupardière est alors le siège d’un fief attesté qui relevait de la châtellenie de Lusignan.

Le château a ensuite été agrandi et transformé en maison forte au début du 17e siècle.

D’après les archives, un écuyer nommé Jean de Lauzon (1564-1635), portant le titre d’écuyer, est seigneur de la Roulière, de la Poupardière, de Beaumarchais et de la Touche au 16e  siècle. Conseiller du roi et trésorier de France au bureau des finances de Poitiers, il épouse Marguerite de Cuza. Le fils cadet Jean devient seigneur de la Poupardière vers le milieu du 17e  siècle. Comme son père, il est trésorier de France au bureau des finances de Poitiers, conseiller d’Etat. En 1629, il épouse Suzanne Garnier. Le 31 janvier 1652, sa terre de la Pourpardière est érigée en baronnie par le roi. Son fils aîné rend aveu au roi de la terre de la Poupardière en 1670 et cinq ans plus tard, il épouse Marie Guesdon. Philippe, le premier de ses 4 enfants, devient seigneur de la Poupardière et de la Chaboissière avec sa femme Anne-Louise d’Escoubleau de Sourdis. Le quatrième enfant, François-Joseph de Lauzon, est seigneur de La Poupardière, Cloué, Garnay et porte le titre d’écuyer, chevalier de saint Louis, et lieutenant des maréchaux de France à Poitiers.

La famille de Lauzon possède des armes en forme d’écu azur, à trois serpents d’argent mordant leur queue, à la bordure de gueules chargée de six tourteaux d’or.

Les archives municipales de Cloué indiquent que le 1er  juin 1819, les frères Tribert ont vendu la Poupardière à François Peux.

Le domaine restera dans la même famille jusqu’en 1892 date à laquelle Gusman et Alphonse Bordage achètent une des maisons qui est revendue 4 ans plus tard à François de Lauzon. L’autre partie du domaine venant par héritage aux familles Brouère en 1949 puis Delage en 1964. Les propriétaires actuels ont repris le domaine en 1986.

Les maisons fortes                     Le patrimoine bâti

D’après le site de la communauté de communes du pays mélusin