Patrimoine bâti

Les châteaux forts sont généralement élevés sur un promontoire pour surveiller le passage.

Bien que construite sur une butte, la Poupardière ne fait pas partie des châteaux mais des maisons-fortes. Celles-ci ayant  perdu  leur caractère défensif, les ouvertures s’agrandissent pour  laisser rentrer  plus  de  lumière  et s’agrémentent de plus de confort pour les habitants. L’apparence de la maison forte continue en revanche de refléter la puissance et la volonté du seigneur de dominer les populations.

Autour de la cour centrale, les bâtiments de la Poupardière s’étendent sur une grande superficie plane où les corps de logis sont disposés en forme de U.

Le portail d’entrée date de 1627, reste encore de nos jours très bien conservé. On y trouve les armoiries du seigneur, signe de son identité noble et de son statut social.

La cour est l’endroit privilégié pour les accès à  l’eau nécessaire au quotidien : tandis que  les habitants des maisons plus modestes doivent s’approvisionner à la fontaine publique, ceux de la maison forte possèdent souvent un puits privé. Signalé dès 1836 sur le cadastre napoléonien, celui de la Poupardière a conservé sa margelle en pierre ainsi que son toit et la manivelle. Ce puits n’est aujourd’hui plus en fonctionnement mais sert d’élément décoratif.

Le corps du logis est constitué de deux parties bien différenciées. Une partie ancienne date du 15e siècle : elle comprend une chapelle voûtée, une cuisine avec cheminée et deux petits fours et une grande salle avec cave.  A partir de la cuisine, on accède au grenier constitué de deux pièces avec cheminée. La fenêtre à accolades avec rebord daterait du 16ème siècle.

 

Histoire de La Poupardière                             Les maisons fortes

D’après le site de la communauté de communes du pays mélusin